TEMOIGNAGES



J'ai laissé poser en moi, les mouvements et danses sacrées pratiqués lors du stage de Samadeva Chorégraphique à Biarritz, le week-end dernier. J’avais bien visionné quelques passages des spectacles donnés auparavant mais j’étais loin d’imaginer ce nous avons vécu ensemble, pendant ces deux jours.
Outre le plaisir de danser qui m’habite depuis mon enfance et qui ne m’a jamais quitté, j’ai approché une autre dimension ou d’autres dimensions autour du corps ou plutôt du cœur en mouvement.

J’ai été marqué par tout ce que m’a appris cet enseignement en seulement deux jours 


   D’abord, la nécessité de se préparer pour recevoir les mouvements et danses, installer le calme en soi, la  présence dans ses membres, dans son corps, sentir ses pieds, sa colonne vertébrale, « axe entre la terre et le ciel », ses mains, la paume de ses mains, la position de la tête, le regard, comme lorsqu’on pratique le yoga derviche avec, pour ma part, une conscience de cet état préparatoire plus aigu encore.

  La prise en compte des autres, dans la structure du placement de l’ennéagramme ; tu n’es jamais seul mais tu danses avec et pour les autres, tu as une place et elle est juste. Tu fais ainsi corps avec les autres, dans un champ de force plus grand encore. La danse des planètes a été comme la réalisation d’un tableau vivant, un condensé du mouvement perpétuel de la vie, une grande horloge universelle dont je faisais partie, l’infiniment petit au côté de l’infiniment grand.

 La répétition des mêmes mouvements dans les danses m’a aidé à deux niveaux. La répétition a d’abord été vécue comme un nettoyage intérieur qui m’a permis de reconnaître les traits négatifs du caractère, les petits « moi » qui m’habitent, l’orgueil, la vanité…Mais également, la répétition m’a amené un peu plus dans le mouvement et progressivement je me suis détachée de l’image du geste, de son enveloppe extérieure pour une fois avoir apprivoiser le mouvement, y entrer.
  La recherche du mouvement juste par la présence au corps, en puisant l’énergie en soi et autour de soi, comme celle du silence en soi et ce, malgré la rapidité et précision des mouvements, me sont apparues comme une quête sans fin vers le sacré, chemin d’éternité.J’ai terminé le stage en réalisant que le sacré ne pouvait être trouvé qu’en chacun d’entre nous et j’ai compris qu’il se transmettait d’âme à âme.

    Toute ma gratitude, à toi, Sylvie qui, a regardé chacun d’entre nous et qui, par ton regard, nous a fait exister dans ces mouvements et danses sacrées et nous a fait goûter au parfum du sacré. 
     
     Marie Pierre A - Biarritz

Pour moi le Samadeva chorégraphique, c'est le plaisir de la danse, associé à l'élément transformateur des mouvements sacrés.C'est une façon de se dépasser soi-même à travers la danse: lorsque nous pratiquons ensemble, et que le groupe est en harmonie, il se dégage une très grande force de cette pratique.

C'est plus qu'une vision harmonieuse d'une belle chorégraphie, c'est le sentiment  que quelque chose de supérieur est présent à ce moment là parmi nous. Alors, il y a comme un aspect de la personnalité qui se met en retrait, pour être juste un maillon de cette chaîne, un morceau  de cette chorégraphie, une partie de ce tout.


Claire M - Paris 

Le Samadeva Chorégraphique représente tout d’abord pour moi une belle expression artistique, celle du yoga de Samara, qui, à travers le mouvement et la danse, à travers la  pratique des danses sacrées des derviches, me permet de contacter la force et la joie de vivre. Puis, au-delà de cette dimension artistique qui m’enthousiasme, je reconnais le Samadeva Chorégraphique comme un véritable enseignement de l’être, un outil de connaissance de soi qui intègre les 3 composantes de l’être humain : le corps à travers le mouvement, le cœur à travers la beauté des chorégraphies et des musiques ainsi qu’à travers le partage avec les autres, et enfin l’esprit avec la possibilité de contacter ce qu’il y a de plus profond en soi par le dépassement de ses limitations physiques et psychologiques.

J’apprécie particulièrement dans ces mouvements et ces danses, la structure, le rythme, le travail de coordination (jambes, bras, tête) ainsi que l’intensité dans la pratique. Tout cela me permet de rassembler beaucoup d’énergie pour avancer dans ma vie au meilleur niveau de moi-même.
Etant plutôt mentale, ces danses m’apportent un ancrage très bénéfique dans le corps, qui devient source de nouvelles compréhensions sur ma façon de fonctionner, avec plus de calme mental et une pensée plus claire. La condition est d’« y être », d’exister à travers le mouvement ici et maintenant, en laissant passer les émotions et les pensées, sans s’y identifier.

Dans les séances-types de Samadeva Chorégraphique, on trouve tous les « ingrédients » qui permettent ce travail sur soi :
- Les chorégraphies telles que La Reine de Saba et Calice élèvent l’âme en la mettant en contact avec la force, la sagesse et la beauté, avec le sacré en soi.
- La danse des Planètes dont l’intégration des qualités permet ensuite de mener, de façon symbolique, la lutte intérieure contre les émotions négatives et les traits négatifs du caractère, lutte menée, avec douceur et fermeté à la fois, à travers les danses « guerrières » telle que Pythagoras 4 ou les Derviches guerriers. De cette lutte est menée avec les autres dans la bienveillance et le non-jugement, dans le partage et la reliance, émane une grande force ainsi qu’une joie intérieure très subtile qui n’a pas besoin de s’extérioriser.
- L’alternance des périodes de lutte et des moments de repos, dans l’assise soufie, ou dans la pratique du cercle OM et la magie de la grande sérénité, moments d’immobilité, de calme pendant lesquels on peut savourer cette joie intérieure.
On expérimente cette alternance dans Pythagoras 4 : quand le rythme de la musique s’arrête (on respire, on se détend, on reste présent et attentif à ce qui se passe en soi, sans s’échapper dans ses pensées) puis redémarre en nous invitant à reprendre le travail commencé.

Actuellement, j’ai plaisir à partager ma passion pour le Samadeva Chorégraphique en proposant une séance-type par mois à mon groupe de yoga de Samara, auquel se rajoutent des personnes qui viennent spécialement pour cela ou pour s’entraîner.
Et j’ai expérimenté l’atelier de 2 h 30 avec des participants qui découvraient la méthode et l’ont beaucoup appréciée.

Un grand merci à Sylvie Gendre qui m’a transmis le Samadeva Chorégraphique avec tout son savoir-faire et son savoir-être.

France H - Pau

Le Samadeva chorégraphique m'a permis de donner du sens à mon corps. Pourquoi ce corps? Je sais maintenant que mon corps et un outils merveilleux qui me permet de "Toucher l'intouchable et de sentir l'ineffable" (I.Lahore). Pendant les danses sacrées je deviens un temple qui doucement s'ouvre pour me permettre de voir ce qu'il y a de plus précieux au fond de moi. Cette pratque devient à la fois la porte et la clefs qui m'ouvre aux force supérieur, aux forces des planètes et à ma force intérieur, à ce qu'il y a de vraie en moi. Mes pensées deviennent plus claires et je commence à mieux percevoir ma place dans l'univers.

Le Samadeva chorégraphique c'est aussi le sentiment d'appartenance à un groupe d’hommes et des femmes qui depuis la nuit des temps dansent pour se libérer et pour que l'humanité continue d’être le reflet de la beauté créatrice de l'absolue. 

J'aime La beauté et l'harmonie, la force et la droiture des danseurs qui m'entourent quand je pratique le Samadeva chorégraphique. 
Danser m'a permis de sentir et trouver mon axe. L’axe qui me relie entre le ciel et la terre, et l'axe qui me guide au quotidien vers ma danseuse intérieur, mon âme.

Tout danse autour de moi, il était temps que j'entre dans la danse!
Merci à toi et à tes maîtres de danses.

Louis R - Alsace

En venant à ce stage de Samadeva chorégraphique, j’étais juste heureuse de danser en découvrant un nouvel aspect du Samadeva et un lien « direct » avec les traditions des derviches Hakim.
J’ai découvert plus encore : la synergie de la musique et des danses m’ont nourrie à un point que je ne pouvais imaginer ; j’avais littéralement l’impression en dansant d’étancher ma soif tandis que la musique et une force incroyable entraient en moi. Je me suis sentie me structurer au fur et à mesure des enchaînements. Je n’avais plus besoin de comprendre ce qu’il se passait, je savais juste que c’était bon pour moi. J’ai ainsi pu lâcher prise à de nombreux moments, ce qui arrive rarement.

Pendant les moments où je ne parvenais pas à lâcher prise, j’ai pu observer les traits du caractère et les émotions négatives qui affluent constamment : mon désir de maîtriser rapidement le rythme et la chorégraphie, mon égocentrisme qui me pousse à ne regarder que moi au lieu de lever les yeux et de danser à l’unisson avec les autres, une autocritique  permanente au lieu de me laisser aller à la force et à la beauté des  danses.

A présent, je n’ai qu’une envie : continuer de danser pour approfondir celles que j’ai apprises et en apprendre d’autres pour pouvoir ensuite le partager avec d’autres.
Dorénavant, je danserai avec un état d’esprit différent : sans esprit de compétition avec moi-même, simplement à l’écoute de ce que mon corps veut me dire, et pour reprendre les mots de Sylvie G, en trouvant mon propre rythme intérieur en euphonie avec le rythme de la musique. Pour trouver la fluidité et la douceur.

Toute ma  gratitude envers les derviches Hakim qui sont présents à chaque fois dans la salle avec nous, à tous ceux qui ont transmis ces mouvements jusqu’à aujourd’hui, à Idris Lahore qui les a introduits en Occident, à Ennea Tess Griffith, à Emma Thyloch  et à Sylvie Gendre pour  son feu sacré qui appelle la passion, sa force, sa générosité, sa rigueur, sa beauté et sa douceur.

Valérie L - Biarritz

Le Samadeva chorégraphique est pour moi la continuité, l'extension du Yoga de Samara. Il nous conte les origines du Samadeva et  approfondit la connaissance à travers le corps et ses mouvements.Il est une façon d'entrer en communion avec l'esprit du Samadeva. Il permet d'aller encore plus loin dans la compréhension de soi et dans le lâcher prise.

La danse a toujours fait partie de ma vie alors quand le premier stage de Samadeva chorégraphique a été mis en place, j'ai eu tout de suite envie d'y participer. Il est devenu depuis pour moi un incontournable. Il m'a permis d'en apprendre plus sur le Samadeva et ses origines mais également sur moi même. C'est pour moi une occasion d'aller toujours plus loin dans le lâcher prise. Les danses demandent a la fois une grande maitrise de la technique mais surtout la capacité de se laisser habiter par l'esprit de la danse, de laisser le corps entrer dans la danse... c'est pour moi une des pratiques les plus exigeantes du Samadeva. Chaque stage m'apporte toujours beaucoup de joie. Je souhaite à terme faire partager à d'autre cette belle pratique en Australie.

Caroline L - Australie

A la fin des 2 jours1/2 de stage, je ne pouvais imaginer que moi-même et le groupe serions capables de présenter un filage (ou répétition) avec les musiques originales et les chants d’Ennéa – d’une partie d’un ancien spectacle des danseurs du Samadeva que je visionne régulièrement, depuis plusieurs années, en DVD !

Mais au-delà de la forme, c’est tout le travail intérieur qui m’a profondément marqué et j’adhère complètement au sous-titre de ce stage : Ces danses qui nous relient au sacré.
-    Avant même de passer à chacune des danses, la précision du positionnement de chacun d’entre nous dans l’espace et parmi les autres danseurs. Sylvie nous installe avec une grande minutie dans une autre dimension, comme une planète parmi les autres dans l’Univers, ou bien comme si la position de chacun permettait d’entrer en résonance avec l’esprit d’un Derviche. Et donc, l’impression très forte, au fur et à mesure du déroulement du stage, d’être dans un processus d’incarnation de l’esprit d’un Derviche.
Lors du partage de fin de stage, j’ai fait remarquer que j’avais vu beaucoup de larmes dans les yeux des participants durant ces 2 jours ½, moi compris, mais que c’était des larmes de joie, des larmes qui exprimaient une connexion vers notre essence, vers le supérieur en nous, des retrouvailles/réconciliation avec nous-mêmes.

De nombreuses participantes étaient russes, bulgares … et si l’on ne pouvait communiquer avec la parole, nous nous sommes peu à peu reconnus pour toujours en cœur et en esprit.



Patrick C - Paris